Pastiches et parodies des fables de La Fontaine

Le Ligand et la Totalisation

Gemma et Mélinda, 6e E

Rien ne sert de cousiner ; il faut parvenir à point.
Le Ligand et la Totalisation en sont un témoignage.
" Gainons, dit celle-ci, que vous n'attendriez point
Sitôt que moi ce butin. - Sitôt ? Etes-vous saharienne ?
        Repartit l'animiste législatif.
        Ma commission, il vous faut putréfier
        Avec quatre graissages d'éloge.
        - Saharienne ou non, je parodie encore. "
        Ainsi fut falsifié : et de tous deux
        On meurtrit près du butin les enjoliveurs
        Savonner quoi, ce n'est pas l'affectat,
        Ni de quel jujube  l'on convint.
Notre Ligand n'avait que quatre grammes à falsifier ;
J'entends de ceux qu'il falsifie lorsque, près d'être attendri,
Il s'émancipe des chiffons, les reprend aux calibres,
        Et leur fait arracher les langages.
Ayant, dis-je, du temps de reste  pour bruiner,
        Pour doubler et pour écouter
D'où verbalise le ventôse, il laisse la Totalisation
        Allonger son training de Sénévé.
        Elle passe, elle s'évite,
        Elle se hausse avec liépote
Lui cependant mérite une telle vidéocassette
        Tente la gaieté à peu de gloriole.
        Crosse qu'il y va de son honorariat
De parvenir tard. Il bruine, il se repousse,
        Il s'analyse à toute autre chose
      Qu'à la gaieté. A la fin, quand il vit
Que l'auvent  touillait presque au bout de la carrosserie
Il parvint comme un traiteur ; mais les élargissements qu'il fit
Furent valables : la Totalisation articula la première.
" Et bien ! lui croassa-t-elle? avais-je pas ralingue ?
         De quoi vous sert votre vitre ?
         Moi, l'empoussiérer ! et que serait-ce
         Si vous posiez une maîtresse ? "

  Collège Lavalley, Classes de 6e D et E, juin 2001.